Mairie
Sites & monuments
L’église Sainte Marie Madeleine est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 28 avril 1926.
L’édifice, de style roman comporte une nef unique et un chœur à chevet plat, avec un élément remarquable et relativement rare : l’arc triomphal signant son appartenance au début du XIIème siècle, on peut également dater les soubassements du début du XIIème siècle.
Le portail, ouvert à l’ouest présente un double rouleau à gros claveaux et le campanile actuel a remplacé avantageusement en 1965 un clocher en ardoises, au moment de la réfection du bâtiment devenu vétuste.
Plusieurs dalles funéraires sont remarquables :
L’une de Guillaume de Cimetière, mort en 1484, seigneur du Colombier Chamaille, dont l’écusson présente une similitude avec les blasons de Navarre.
L’autre écusson, de Geneviève de Bierne, damoiselle de Beaumoulin, Balin, la Madeleine, La Groue, qui trépassa le 12 novembre 1573, portant également un écusson gravé.
Sont également inscrits à l’inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés depuis 1979, deux bancs de paroissiens datant du XIXème siècle et le « Christ en Croix », bois du XVIIème siècle.
Dans le cimetière du village, la croix hosannière d’une hauteur de 2,80 mètres est une pièce rare (trois seulement en Gâtinais).
Elle a été établie sur un emmarchement rectangulaire de trois degrés et la colonne avec pupitre est prise dans un seul bloc de pierre de Château-Landon.
De l’autre côté du Loing, les restes de la chapelle de Glandelles (inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques du 18 mars 1926).
La commune compte également 13 polissoirs dont 12 sont inédits. Ils ont été répertoriés très récemment par M. Bernard THERET.
Ils se trouvent dans la vallée de Nozent.
Pour plus de renseignements n’hésitez pas à contacter la mairie.
Les carrières de pierres (calcaire dur d’un bel effet rosé lorsqu’il est poli) qui ont servi à la construction de ponts, d’entrée de métro, de monuments tels l’Arc de Triomphe, le Sacré Cœur…, puis à la création des usines de Bagneaux-sur-Loing : verreries de Sain-Gobain, devenues Pyrex, puis Corning-Thomson.
Enfin, n’oublions pas la découverte des berges du Loing par le chemin de halage, à pied ou à vélo.